Wha, trop fort, non seulement j'inaugure cette section toute neuve du forum, et en plus je la pourrie avec une fanfic sur biohazard ! MWAHAHA !
Bon ,trève de bla-bla, voila la fic ! (hésitez pas à poster vos commentaires derrières - messages d'insultes, menaces de mort, ...)
A titre d’information ...
Cette fanfic se déroule pendant Biohazard 3, après que Jill ait vécu sa première rencontre avec Némésis et qu’elle explore le commissariat. Evidemment, les noms des personnages, lieux sont la propriété exclusive de Capcom…
THROWN INTO DESPAIR … (By MMJ)
“clic” ...
Le bruit de la clef tournant dans la serrure investit Jill d’un regain d’espoir, et elle en avait bien besoin. C’était la bonne clef. Cela faisait deux heures qu’elle errait dans le commissariat à la recherche de matériel, de munitions, de n’importe quoi d’utile.
Son premier réflexe avait bien sur été de se ruer à l’étage, dans l’aile gauche, là où se trouvait le bureau des STARS … Pour avoir la désagréable surprise de trouver la porte fermée. Elle avait donc dû explorer les autres parties accessibles de l’immense bâtisse afin de trouver de quoi ouvrir la porte et cette petite clef, perdu au fond d’un tiroir de la salle des consignes, était la seule chose intéressante qu’elle avait réussi à trouver en explorant les salles dévastées.
« Cette ordure de Irons, pensa-t-elle. C’est sûrement lui qui à ordonner le fermeture du bureau. J’espère qu’il n’a pas fait enlever tout le matériel. Mais ce ne sera pas la première désillusion de la journée, loin de là … »
Les désillusions, elle en avait eu son lot. Elle était venu au commissariat pleine d’espoir, pensant y trouver des survivants et de l’aide pour fuir ce cauchemar … Elle avait très vite déchantée. Pour la énième fois, la scène repassa dans sa tête.
« Mon dieu, quand cela cessera t-il ? »
Elle était dans la cour, devant l’entrée principale du bâtiment, flanquée de deux réverbères et des drapeaux de la police de Ranccoon et des états unis d’amérique. Elle observait la barricade improvisée sur sa gauche quand elle avait entendu les grilles derrière elle s’ouvrir.
C’était Brad Vickers, un des rares survivants du STARS après la tragédie du manoir Spencer. Il ne le resta pas longtemps. Il avait l’air paniqué et semblait avoir été grièvement blessé.
« Jill ! Dieu merci tu est là ! Nous avons un … »
Le membre de l’équipe Alpha ne termina jamais sa phrase. Un colosse gigantesque, qui semblait surgit de nulle part, atterri devant lui.
Il devait bien mesurer plus de deux mètres, portait une étrange combinaison de cuir et sa peau portait les stigmates du terrible virus T. Une sorte de tentacule aux reflets violacés passait dans une de ses épaules et son visage était défiguré par une large cicatrice qui le privait de son œil droit. Quand au gauche, il était entièrement blanc, d’un blanc laiteux qui semblait exprimer une haine sans limite pour l’humanité.
Brad glapit de terreur tandis que le monstre s’avançait vers lui alors qu’elle ne pouvait rien faire d’autre que de fixer cette chose, véritable fléau moderne crée par Umbrella. Il n’avait pas tardé à acculer Brad dans un coin de la cour et l’avait soulevé d’une main tandis que ce dernier hurlait de terreur suppliant son ancienne partenaire de l‘aider. Le temps qu’elle reprenne ses esprits, il était trop tard : la chose avait fait jaillir le bout de sa tentacule de son autre main et l’avait enfoncé dans la bouche du Alpha, perçant son crane au passage, et c’est avec un sentiment d’impuissance qu’elle regarda la créature projeter le cadavre de Brad par terre, devant elle, ses yeux morts la fixant sans ciller, comme pour l’accuser de ne pas avoir su le sauver. Le monstre avança vers elle et prononça un mot, un seul, d’une voix grave et caverneuse :
« STARS… »
C’est à ce moment qu’elle compris et saisie toute la perfidie, la cruauté et l’insondable folie d’Umbrella. Une créature crée dans un seul et unique but : traquer et éliminer les membres du STARS rescapés de l’affaire du manoir.
Umbrella n ‘avait pu se débarrasser des STARS par les moyens conventionnels. Alors la puissante firme avait prise des mesures expéditives. Une ville ravagée comme Ranccoon était le champ de bataille idéal pour tester leur nouvelle création.
Une fureur incontrôlable avait petit à petit montée dans l’esprit de Jill. D’abord le manoir, puis Raccoon et maintenant ça ? Umbrella ne l’avait donc pas fait assez souffrir ? Sans réfléchir, elle avait braquée sur la créature son Benelli M3S, un fusil à pompe qu’elle avait récupérée sur le cadavre d’un officier de police, et avait fait feu.
Le combat qui s’était déroulé par la suite avait été titanesque et extrement coûteux en munitions. Dix fois elle cru bien mourir. Elle s’en sortit à chaque fois. C’est au moment où sa mort prochaine devenait de plus en plus certaine que le monstre s’écroula face contre terre, vaincu, juste à coté du corps de Brad.
Elle se souvenait ensuite avoir pleurée devant le corps inerte de son ancien compagnon, le suppliant de ne pas avoir su réagir, de ne pas avoir su le sauver … Mais le désespoir qu’elle avait ressenti devant le corps ne fut rien à coté de celui qui suivit :
Après être entrée dans l’imposant hall du commissariat de Raccoon city, elle avait prise la deuxième porte à gauche, les deux autres étant solidement barricadées par des planches. Et c’est à ce moment que ses derniers espoirs partirent en fumée :
La porte qu’elle avait ouverte donnait sur les bureaux administratifs et elle compris qu’elle ne serait pas plus en sécurité ici que n’importe où dans cette ville. La pièce était dans le désordre le plus complet, comme si on avait férocement lutté, ce qui était sans doute le cas. Elle découvrit la cause de tout ce remue-ménage sous la forme de quatre zombies putréfiés qui avançaient vers elle les bras tendus, en poussant des gémissements plaintifs. Leur tenu, bien que déchiquetées et en lambeaux, les identifiaient clairement comme des officiers de police. Des anciens collègues …
Pas encore totalement remise de la mort de Brad, c’est les larmes aux yeux qu’elle avait tirée sur les créatures avec son Beretta M92F custom 9mm. Après le massacre, elle avait découvert, en inspectant les lieux, le corps atrocement mutilé de Marvin Branagh, un officier de la crim’ avec qui elle s’entendait plutôt bien … La dernière fois qu’il s’étaient vus, il préparait une petite fête pour la venue d’un jeune homme d’une autre ville qui viendrait bientôt travailler à Racoon en tant que nouvelle recrue pour le STARS, un certain Leon S. Kennedy. On trouvait d’ailleurs encore une partie des préparatifs sur les bureaux, au milieu du désordre et du sang, ce qui donnait une atmosphère irréelle et malsaine à la pièce. Il y avait des gobelets, des bouteilles, des cotillons et, ironiquement, un petit mot de bienvenue qui ne serait sans doute jamais lu … sauf en admettant que ce type commette la folie mortelle de venir ici, pensa t-elle.
La suite de son exploration lui avait sans répit toujours apportée la même chose : mort et désolation. Et elle en était rendu là, se tenant devant la porte désormais déverrouillée du bureau des STARS.
Elle poussa la porte et pénétra dans la pièce. Comme la plupart des autres pièces du commissariat, il y régnait un désordre complet, mais les lieux ne semblaient pas avoir trop changé par rapport à l’époque ou Raccoon City était encore la petite ville paisible qu’elle aurait toujours dû rester… Bien sur, après l’accident du manoir, il y a deux mois, les bureaux avaient étés réorganisés, suite à la disparition de la plupart des membres de l’équipe Bravo…
Chaque bureau reflétait la personnalité de son propriétaire :
Celui de Rebecca Chambers, la jeune experte médicale et seule survivante de l’équipe Bravo, était encombré par une trousse médicale portative et des cartons qui contenaient sans doute des affaires qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’ouvrir.
Sur celui de Barry Burton, spécialiste en armement de l’équipe Alpha, on pouvait apercevoir des répliques d’armes à feu et les pièces démontées d’un semi-automatique, sûrement un glock 17.
Quand au bureau de Chris Redfield, le tireur d’élite de l’équipe Alpha, il surchargé par tout un fatras d’objets divers, allant de CD de hard rock à divers dossiers d’enquête. Il y avait aussi son blouson préféré, celui avec un dessin d’ange dans le dos, accroché au mur, et même sa guitare électrique, accoudée à son fauteuil. Chris avait toujours été quelqu’un de désordonné, et son bureau faisait plus que refléter cette tendance.
Sur son bureau à elle, il y avait son béret bleu fétiche et quelques dossiers en attente. En ce qui concernait le reste de la salle, il y avait le bureau de cette pourriture de Wesker, ex-capitaine des STARS, qui était désormais utilisé pour classer les dossiers, une table avec un fax, une grande armoire en fer qui servait habituellement à stocker les armes des différents membres de l’équipe et un dispositif de communication ultra sophistiqué qui rendait les autres services du commissariat jaloux du STARS et qui semblait à présent hors-service et enfin, dans un coin, une étagère surchargée de divers trophées, gagnés lors de compétitions de tir.
Jill avança vers son bureau en poussant un soupir mélancolique. Elle repensait à son boulot, ici, il y a quelques mois, avant le début de toute cette folie. Depuis sa nomination au sein du STARS, elle n’avait jamais autant aimée son travail. Ses coéquipiers étaient les personnes les plus sympathiques qu’elle connaissait. Elle avait 23 ans, elle était jeune et avait toute la vie devant elle.
Umbrella avait brisé tout ses rêves.
Elle fouilla dans les tiroirs de son bureau et retrouva sans peine son bon vieux passe-partout qu’elle avait fabriquée elle-même. En fouillant le reste de la salle, elle trouva une boite de balles 9mm sur le bureau de Barry et pris avec elle la trousse médicale de Rebecca. Mais sa plus belle découverte restait le Magnum Smith et Wesson 629C qu’elle avait trouvée au fond de l’armoire en fer.
Elle s’assit sur le bureau de Wesker pour se reposer un moment, repensant encore à Brad malgré elle. Elle balaya la salle d’un regard inexpressif avant de se fixer subitement sur un cadre accroché au mur. C’était une photo des membres du STARS, prise il y a 5 mois sur le toit du commissariat. Elle sentit de nouveau les larmes lui monter aux yeux. Tout le monde était là : Joseph, Kenneth, Forest, Richard, Enrico, …
L’horreur qu’elle avait vécu dans les couloirs du lugubre manoir lui revint en mémoire. D’abord Joseph, qui s’était fait dévorer par les chiens mutant à l’entrée du domaine, première victime d’une liste qui n’allait cesser de s’agrandir tout au long de cette terrible nuit. Ensuite, ce fut Kenneth, dont elle avait retrouvé le corps atrocement mutilé dans la demeure, tout comme pour Forest. Et enfin Richard et Enrico qui étaient morts dans ses bras, en dépit de tout les efforts qu’elle avait fait pour les sauver. Cette nuit là, elle s’était battu, elle avait repoussée ses limites physiques et mentales, dans un seul et unique but : survivre. Quand elle avait vu le domaine du manoir exploser, depuis l’hélicoptère de Brad, qui les avaient sortis de cet enfer, elle croyait sincèrement que jamais plus elle ne connaîtrait un tel enfer.
Mais elle se trompait. Elle n’avait survécu que pour tomber dans un cauchemar pire encore deux mois plus tard.
Elle avait l’impression de s’être battu toute sa vie et elle en avait assez. Assez d’Umbrella, de cette destruction, de tout.
Elle arma son Beretta et le pointa sur sa tempe. Oui, il était temps que cela cesse. Dans quelques instants, elle serait libre, délivrée de la tourmente à jamais.
Elle commença à presser la détente…
C’est alors qu’un voyant s’alluma sur le dispositif de communication et une voix couverte par de la friture se fit entendre dans la pièce :
« ici Carlos… envoyer… renforts… pas de survivants ici… ait perdu la trace de l’unité de… «
Puis le voyant s’éteignit et la pièce retomba dans le silence. Jill baissa lentement son arme, son esprit embrumé ne parvenant pas à croire ce qu’elle venait d’entendre… Il y avait un survivant, là, quelque part en ville !
Elle sécha ses larmes du revers de la main. Quelqu’un avait besoin de son aide et tout de suite. C’est à ce moment qu’elle réalisa qu’elle ne pouvait pas se permettre d’abandonner. Elle n’avait pas le droit, s’aurait été déshonorer la mémoire de ses coéquipiers. Elle devait lutter, encore et toujours. Elle ferait savoir au monde que ses compagnons n’étaient pas morts pour rien. Umbrella devait payer, et elle allait employer tout les moyens pour y parvenir, elle, Jill Valentine, membre de l’équipe alpha des STARS. Umbrella pouvait lui envoyer autant de monstres qu’il voulait pour lui bloquer la route, elle survivrait. Plus rien ne pouvait l’arrêter à présent.
Elle rassembla son équipement, jeta un dernier regard à la photo sur le mur et sortit de la pièce. Elle savait qu’elle avait fait le bon choix.
Epilogue …
Le combat avait été difficile et il avait bien cru y rester, mais il s’en était finalement tiré. Carlos regarda autour de lui. La ruelle sombre dans laquelle il se trouvait était à présent encombrée par les corps de six zombis.
Il éjecta le chargeur vide de son M4A1 et en inséra un plein, tout en vérifiant du coin de l’œil qu’aucun des morts-vivant ne s’avisait de se relever. Après tout, on ne savait jamais si ces choses étaient vraiment mortes …
Son unité avait été décimée, il en était le seul rescapé. Des créatures verdâtres au griffes acérées leurs étaient tombés dessus alors que lui et ses compagnons d’armes atteignaient le centre-ville. La lutte avait été brève, et ils n’avaient étés que trois à s’en sortir, lui compris. Par la suite, ils avaient errés de ruelles en ruelles, multipliant les affrontements contre des créatures qu’un esprit sain n’aurait jamais pu imaginer et, au final, les deux autres rescapés étaient morts… et il avait bien faillit les rejoindre en se faisant surprendre par un groupe de zombis. A présent, il lui semblait peu probable que les secours qu’il avait essayé de contacter rappliquent.
Umbrella l’avait envoyé dans un sacré merdier. Mais il ne fallait surtout pas qu’il perde espoir. Sa mission était de venir en aide aux civils survivants, des gens qui n’étaient pas entraînés au combat et désarmés. Il devait tout faire pour venir en aide à ces pauvres gens.
Il avança dans la ruelle, son fusil d’assaut pointé devant lui. Il sortit de la ruelle, débouchant dans une grande rue, longée par de nombreux bâtiments, dont un théâtre et un restaurant. Derrière lui se trouvait une sorte de fontaine décorative. Il l’ignora et commença à se diriger vers le restaurant, confiant…
FIN
Et voilà, j’espère que cette fanfic vous aura divertis ! Alors, je sais, de nombreux d’entre vous vont me dire : pourquoi avoir transformée Jill en maniaco-dépressive ?! Et bien moi, je trouve que c ‘est dans la logique des choses : quand on s’aperçois qu’on à survécu à un cauchemar pour retomber dans un autre pire encore, peu de temps après, ça à de quoi déprimé, non ? Sans compter que la pauvre Jill à vu tout ses collègues du STARS (ou presque) mourir sous ses yeux au manoir, ça à du lui faire un choc de voir Brad se faire écharpé par le Némésis !! Donc rien que de plus normal de la voir craquer. Et puis, de toute façon, on sait quez cette histoire finit bien, non ? J
Quand à l’épilogue avec Carlos, si elle se finit de façon aussi abrupte, c’est en fait parce qu’il va rencontrer Jill dans le restaurant … et que je cherchais un moyen de conclure cette histoire !
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Sujet: FANFIC BIOHAZARD 3 : Thrown into despair 
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pour viser la tête, ce qui lui rapporta 18 px".